Journée des écrivains du Cotentin : une première réussie

« Nous sommes satisfaits du déroulement de cette journée », se réjouit Chantal Poillion, responsable de la médiathèque, structure organisatrice de la première Journée des écrivains du Cotentin à Canisy. Samedi, plus d'une centaine de personnes ont découvert les 25 auteurs invités. « Cette première édition laisse présager une seconde mais, peut-être, dans un autre bâtiment, plus vaste », ajoute Chantal Poillion. En effet, l'espace était plutôt bien occupé dans la salle des fêtes.

Autre satisfaction, celle de l'association des Auteurs du Cotentin : « C'est toujours un plaisir, pour nous, de se retrouver, indique Michel Lebonnois, romancier et président de l'association. Nous avons donc répondu présent à l'appel de la médiathèque. »

D'âges très divers, de la petite trentaine d'années à 83 ans, 25 auteurs étaient présents, offrant une palette de genres d'écriture qui pouvait satisfaire tous les goûts : de la biographie à l'histoire, du roman noir au régionalisme, sans oublier la bande dessinée. « L'association, créée il y a quatre ans, regroupe une cinquantaine d'auteurs. Notre particularité, c'est que nous écrivons sur le Cotentin, ou nous y habitons. »

De la BD au roman policier

Fabien Coispel, alias PIOC, et Imanol Dameck font partie des jeunots de l'association. Côte à côte durant ce salon, les jeunes auteurs ont une passion commune : le dessin. L'aîné, Imanol, est « un pur autodidacte qui se plaît dans les « comics » ou dans l'humour noir avec une dizaine d'ouvrages au compteur. » Fabien, lui est passé par les Beaux-arts avant de sortir ses BD telles que Ne brûlez pas Maurice Pochon.

Agnès Guerneliane et sa fille Lise Castel ont la particularité, outre le lien familial, d'écrire certains romans ensemble, « notamment des policiers ». Agnès se complaît dans les romans de terroir, policier et fantastique. Sa fille, pour qui l'écriture est une thérapie, oeuvre depuis ses 16 ans, dans des mondes imaginaires et romanesques, « sans oublier le roman sentimental comme Un amour Angélique, qui a d'ailleurs bien marché ».

À bientôt 78 ans, Marcel Launay écrit la vie comme il la mord. Sa devise : « On réussit parce que la vie est dure. » Enfant sous l'Occupation, ancien militaire d'Algérie, fervent sportif de marche athlétique en menant sa carrière au ministère de la Défense, Marcel a toujours une histoire qui fait mouche. Il narre la vie dans une dizaine d'ouvrages.

Contact. Le site de l'association : auteurscotentin.e-monsite.com